Bien que son commerce soit interdit par les autorités municipales, l’eau en sachet, vendue à 50 Fcfa l’unité, s’impose comme une solution incontournable pour de nombreux N’Djamenoise et N’Djamenois en cette période de canicule. Accessible à tous, ce produit se retrouve facilement entre les mains des consommateurs.
Ces sachets d’eau sont très prisés et omniprésents dans des marchés, aux abords des routes et même dans les hôpitaux. M. Amine, vendeur de vêtements au marché à Mil dans le 4ème arrondissement de N’Djaména, privilégie l’eau en sachet à celle vendue en bouteilles de 750 ml ou de 1,5 litre. Selon lui, cette option est non seulement plus pratique, mais elle permet aussi d’éviter le gaspillage. « Je préfère acheter l’eau en sachet qui ne coûte que 50 Fcfa. Actuellement, si j’achète une bouteille de 1,5 litre à 500 Fcfa, je ne peux pas la consommer entièrement ; elle se chauffe trop vite sous cette chaleur », confie-t-il.
L’eau vendue dans des sachets apporte un soulagement inestimable aux habitants durant ces journées torrides. Une mère de famille qui vend des ustensiles sur le marché noir, communément appelé « Souk Haray », témoigne : « Je ne peux pas dépenser 500 Fcfa par jour rien que pour boire de l’eau. Pour toute la journée, j’ai besoin d’au moins quatre sachets pour étancher ma soif. »
Ainsi, malgré les interdictions officielles, le besoin vital d’hydratation pousse les N’Djamenoises et N’Djamenois à se tourner vers cette alternative économique et pratique.