À N’Djamena, les jeux de hasard, comme le PMU, 1Xbet, et les paris sur le football, attirent de plus en plus de jeunes. Ces kiosques, présents à chaque coin de rue, voient défiler du matin au soir une foule passionnée, espérant transformer leur destin par un coup de chance. Entre chômeurs et fonctionnaires, ils sont nombreux à se laisser tenter par l’appât du gain facile.
Mais au-delà de l’amusement, ces jeux deviennent pour certains une addiction. Motivés par des promesses de richesse, certains misent petit à petit pour maximiser leurs chances, tandis que d’autres placent de grosses sommes pour augmenter l’espoir d’une grande victoire. Pourtant, ces méthodes ne garantissent rien, et le jeu se transforme souvent en une spirale d’addiction dont il est difficile de s’extraire. Ces jeux de hasard, autrefois simples loteries, prennent aujourd’hui des formes diverses, multipliant les opportunités de mise pour ceux qui rêvent de changer de vie.
Si ce secteur du divertissement contribue à l’économie locale et génère de l’emploi, il n’en demeure pas moins une « drogue » silencieuse. En effet, malgré les revenus qu’ils apportent aux finances de l’État, ces jeux de hasard posent des défis sociaux de taille, notamment pour la jeunesse. Face à cette situation, l’État pourrait être amené à encadrer plus strictement cette industrie, en restreignant l’accès aux jeunes ou en limitant la prolifération des kiosques de jeux. Cela permettrait de trouver un équilibre entre les bénéfices économiques et la protection de la population.
En somme, si les jeux de hasard peuvent apparaître comme une source de distraction ou de revenu rapide, leurs conséquences, pour beaucoup, ressemblent davantage à une dépendance qu’à une opportunité.