Depuis quelques mois, N’Djaména fait face à une vague d’installation de lampadaires solaires, initiée tant par des particuliers que par les autorités locales. Cette initiative vise à réduire les risques d’insécurité dans certaines zones de la capitale. En effet, des quartiers des 5e, 7e ou 9e arrondissements se distinguent par leur éclairage, apportant ainsi une certaine tranquillité à leurs résidents.
Cependant, le 8e arrondissement, l’un des plus vastes de la ville, demeure plongé dans l’obscurité. L’insécurité y règne en maître, surtout dans les zones sombres où l’absence de lumière favorise les agressions violentes, parfois avec des conséquences tragiques. Des quartiers tels que N’Djari Kawas, Boutalbagar, Dinguessou et Chadara Talata, … subissent une insécurité alarmante due à cette absence de lampadaires. Tandis que d’autres secteurs de la capitale bénéficient d’installations d’éclairage public, Chadara Talata reste dans l’ombre, rendant ses habitants particulièrement vulnérables.
Les résidents expriment leur inquiétude face à la montée des actes criminels qui prospèrent dans ces zones mal éclairées. Le manque de lumière crée un environnement propice aux agresseurs, qui semblent agir en toute impunité.
Il est urgent que les autorités locales prennent des mesures pour remédier à cette situation en installant des lampadaires afin de limiter les agressions. Ces habitants méritent de vivre en toute sécurité et sans crainte dans leur propre quartier.
Hassan Djibrine, un jeune habitant le quartier N’Djari du 8e arrondissement, ne cache pas son désarroi : « La mairie du 8e semble incapable d’initier l’installation de lampadaires dans les rues ou les “boutats”, où les agressions envers les usagers sont fréquentes. » Ali Moussa, un autre résident inquiet, abonde dans ce sens : « À certaines heures, nous avons peur d’emprunter certaines routes. L’obscurité est effrayante et les agresseurs se cachent souvent dans ces lieux. »
Le constat est alarmant : même les forces de sécurité intérieure semblent privilégier les grands axes éclairés pour leurs patrouilles, négligeant ainsi les zones sensibles où la menace est bien présente.
Il est donc impératif que les autorités concernées soient interpellées pour remédier à cette situation. Les habitants du 8e arrondissement méritent de vaquer à leurs occupations sans crainte, quelle que soit l’heure.