La Wildlife Conservation Society (WCS), ONG internationale, joue un rôle clé dans la préservation de la faune et de la flore au Tchad. Active depuis 2022, elle s’engage à protéger les écosystèmes naturels comme patrimoine national, favorisant ainsi le développement durable et la paix entre les communautés.
Lors d’un atelier, le Directeur Pays de la WCS a souligné l’importance d’un cadre juridique clair pour ses actions. L’organisation opère grâce à un protocole de coopération avec le gouvernement tchadien et un accord-cadre avec le ministère de l’Environnement, qui définissent les orientations techniques pour ses projets.
Un projet crucial en attente de validation concerne la gestion du Parc national de Manda. La WCS et le ministère ont élaboré un accord de partenariat public-privé (PPP), mais celui-ci reste en attente depuis son dépôt en août 2024. Le Directeur Pays a démenti les rumeurs selon lesquelles cet accord aurait déjà été obtenu, appelant à une accélération du processus.
Il a également rappelé que sans accord formel avec le ministère, aucune intervention dans le parc n’est possible. La participation des communautés locales est encouragée, mais la gestion des parcs nationaux demeure une prérogative de l’État tchadien. La WCS attend donc l’aval officiel pour débuter ses actions dans ce site vital pour la biodiversité dans le Moyen-Chari.