Jeunes et fonctionnaires de différentes catégories s’adonnent à une consommation très avancées des whiskys frelatés et vins de table au point de devenir une obsession.
Des hangars pullulent partout dans la ville et ceux-ci sont des gîtes de consommation des ces produits prohibés nocifs à la santé.
Dès 5h, les adeptes – les yeux drosophilés, les joues bien gonflées, les mains tremblotantes – réveillent les vendeurs et demandent incessamment la prise de la dose habituelle.
De manière générale, certains ne se présentent même pas dans les lieux de services respectifs dont ils sont affectés dans la province et refusent d’être appelés déserteurs.
Les jeunes, quant à eux, deviennent oisifs et fainéants. L’agressivité est la marque de fabrique de ces jeunes.
Le comble, les agents de sécurité qui sont censés être les régulateurs de l’ordre sont les plus engagés dans la consommation des frélatés.
Dans les prochaines années qui suivent, si rien n’est fait, ce sera un désastre en milieu jeune et en particulièrement en milieu professionnel