De nos jours, nous remarquons que la grande partie des parents d’élèves s’intéressent beaucoup plus aux écoles privées qu’aux écoles publiques. D’après les impressions recueillies sur le terrain, plusieurs raisons motivent ce virage.
La plupart des parents d’élèves rencontrés dénoncent des mauvaises conditions de travail dans les écoles publiques. Si certains évoquent les laisser-aller et légèreté des responsables des écoles publiques, d’autres parlent plutôt de la mauvaise qualité d’encadrement.
Adam Moussa, un parent d’élève, rencontré nous parle en ces termes : « L’école publique est devenue une véritable poubelle. Inscrire son enfant à 100.000 dans l’école privée vaut mieux que de l’inscrire à 10.000 dans école publique où aucune condition n’est favorable pour un bon enseignement».
Comme Adam Moussa, un autre parent d’élève réagit « Théoriquement, les cours devraient débuter depuis le 1er Octobre mais jusqu’à présent aucune école publique n’a encore ouvert ses portes pendant que les écoles privées sont à leur 3eme semaine de cours. Le choix est donc claire peu importe le prix à payer.»
Les diverses réactions attestent que la majorité des écoles publiques ne fournissent pas l’effort qu’on attend d’eux. Ce qui oblige les parents à dépenser énormément de l’argent dans les privés pour espérer une bonne éducation à leur enfant.
« Les écoles publiques regorgent de très bons enseignants sauf que les conditions ne sont pas réunies. Rares sont les écoles publiques qui parviennent à finir complètement leurs programmes. Alors que c’est le contraire dans les privées où le programme est toujours évacué », laisse entendre un inspecteur pédagogique.
Interviewé à ce sujet, le proviseur d’un lycée public affirme que certains enseignants intégrés se foutent complètement de l’école. « Ils viennent comme bon leur semble et ne sont même pas suivis… Ils font du n’importe quoi. Imaginez un enseignant qui ne parvient même pas à finir le 1/10 de son programme… »
Il ajoute en disant ceci : « Nous qui essayons d’être rigoureux dans le suivi des enseignants sommes traités de tous les noms d’oiseaux possibles.».
Un inspecteur pédagogique conclut en disant « une seule main ne peut applaudir tout comme une seule personne ne peut changer le système. Il faut donc une prise de conscience collective pour refonder l’école publique ».