À l’issue de la 26e Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui s’est tenue le 7 juin à Malabo, en Guinée Équatoriale, le Rwanda a annoncé son retrait officiel de l’organisation. Cette décision est motivée par des accusations de violation des droits du pays au sein de la CEEAC.
Kigali dénonce l’entrave à son accès à la présidence tournante, une situation qu’il impute à la République Démocratique du Congo, soutenue par certains États membres. Cette situation, selon le Rwanda, constitue une violation des dispositions du traité régissant l’organisation.
Ce retrait s’inscrit dans un contexte plus large où le Rwanda critique l’instrumentalisation de la CEEAC par la RDC. Les tensions croissantes au sein de cette institution soulèvent des interrogations sur l’équité et la transparence des processus décisionnels.
En prenant cette décision, le Rwanda réaffirme sa détermination à défendre ses droits et à ne pas se soumettre à des manœuvres politiques qui pourraient compromettre son statut et ses intérêts au sein de la communauté régionale.
La CEEAC compte actuellement 11 pays membres : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, le Tchad, la République du Congo et le Rwanda, désormais en retrait.