Le président de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Mahamat Nour Ibédou a animé un point-presse hier à son siège. C’était à l’occasion de la célébration en différé de la journée mondiale des droits de l’homme dont le thème de la 75ème édition est “dignité, liberté et justice pour tous”. Un thème qui incite à un combat constant pour la protection de la vie humaine, de l’avis du président de la CNDH.
Cette journée est consacrée par la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Lesquels droits sont “un idéal commun à atteindre par tous les États et toutes les nations”, rappelle le président de la CNDH. La DUDH, depuis 1948, reste une source d’inspiration des efforts fournis dans la promotion des droits humains. C’est aussi un moment d’introspection, de réflexion, de communication autour des droits de l’homme, poursuit Mahamat Nour Ibédou.
Faisant le bilan annuel, Ibédou regrette que dans “un monde brutal et violent”, les droits de l’homme ne sont pas “toujours et partout respectés”. Le Tchad naturellement, ne déroge pas à la règle. “Les libertés d’opinion et d’expression ne sont pas respectées à 100%”, informe le président de la CNDH.
La pauvreté ambiante prive les citoyens des “droits économiques et sociaux les plus élémentaires”. Les droits dans lesquels les autres libertés n’ont pas de sens.
En dépit du tableau quelque peu obscur, Ibédou admet des avancées “surtout en ce qui concerne la liberté d’expression”.
Même s’il est difficile pour un État de protéger simultanément sa population et promouvoir ses droits, Mahamat Nour Ibédou exhorte le Tchad à se distinguer. Sa grandeur et sa culture des droits humains en dépendent. Outre l’État, “tout le monde doit être défenseur des droits de l’homme, recommande Ibédou.