Déjà plus de 30 jours, les Tchadiens sont réunis au Palais des Arts et de la Culture pour décider de l’avenir du pays. Cependant, certains citoyens disent de ne rien attendre de cette rencontre nationale.
Le Dialogue national inclusif et souverain ( DNIS) entame son dernier virage. Mais, beaucoup de corporations et certaines personnes se sont retirés de la salle pour des raisons d’inclusivite, de transparence et de sincérité.
« Moi, je pense que ceux qui sont restés dans la salle de ce simulacre de dialogue, sont vraiment des traîtres. Le CMT avec MPS ont déjà tout préparé en avance. Ce sont juste des séances de validation qui se font au Palais du 15 janvier», clame un citoyen rencontré dans une alimentation.
« Les gens qui veulent le changement ne se retrouvent pas au dialogue. J’ai honte lors qu’on me parle de ce cette réunion des bandits. Tous ceux qui prennent part aujourd’hui à ces assises ont d’une manière ou d’une autre commis de crimes. Pendant que les gens se réjouissent au Palais, les Tchadiens sont en train d’être tués à Kyabe. Là vous me parlez de réconciliation. Soyons honnêtes envers nous-mêmes. Je pense qu’il faut cesser avec cette hypocrisie là, » s’indigne Albert Bounou.
Rappelons que ce dialogue se tient en l’absence de certains chefs des partis politiques et politico-militairres notamment Succès Masra du parti Les Transformateurs et Mahamat Mahadi du FACT.
Aussi, plusieurs ont suspendu leur participation. Les travaux du dialogue ont été suspendus pour 3 jours.
La cause étant le désaccord des participants autour de la thématique qui statue sur la forme de l’Etat et l’éligibilité des membres des organes de la transition. Les travaux reprennent ce mercredi 28 septembre 2022.