Depuis quatre jours, le président déchu Yoon Suk Yeol se trouve retranché dans sa résidence présidentielle, bénéficiant du soutien de son service de sécurité pour repousser, ce vendredi 3 janvier 2025, les tentatives des enquêteurs chargés d’une enquête pour rébellion à son encontre.
Une vingtaine d’enquêteurs, épaulés par 80 policiers sud-coréens, ont tenté d’arrêter Yoon Suk Yeol, mais ils se sont heurtés à une présence militaire bien plus nombreuse, celle des soldats du service présidentiel.
Durant près de six heures, les procureurs et agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralisent l’enquête pour « rébellion » ouverte contre Yoon Suk Yeol, ont occupé la résidence présidentielle située dans le quartier huppé de Hannam. Ils ont finalement quitté les lieux vers 13h40 (4h30 heure française), sans avoir réussi leur mission.
Le service de sécurité présidentiel continue de protéger Yoon Suk Yeol en tant que chef de l’État en exercice et a déjà empêché plusieurs perquisitions menées par les enquêteurs au domicile du président déchu ces derniers jours.
Il est important de rappeler que Yoon Suk Yeol avait échoué dans sa tentative d’imposer la loi martiale le 3 décembre 2024 en Corée du Sud.