Quelques jours après la victoire de son parti, la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), aux législatives, le président Azali Assoumani a évoqué pour la première fois une possible succession familiale.
Interrogé par Reuters sur son départ du pouvoir, il a déclaré : « Je placerai mon fils pour me remplacer à la tête de l’État et du parti. » Une annonce qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.
En déplacement sur l’île de Mohéli, où il prononçait un discours devant ses partisans, le président a ainsi ouvert la voie à une éventuelle transmission du pouvoir à son fils, Nour El-Fath Azali, à la fin de son mandat prévu en 2029.
Cette déclaration marque un tournant dans la vie politique comorienne, où l’idée d’une succession dynastique pourrait être perçue comme une rupture avec les pratiques républicaines traditionnelles. Reste à voir comment cette annonce sera accueillie par la population et les acteurs politiques locaux.