Bol, chef-lieu de Province du Lac, a comme toute autre localité un marché hebdomadaire chaque Mercredi.
Pendant ce jour, les commerçants et tant d’autres se disputent le chemin pour s’y rendre.
Dans ce marché, on y trouve des articles et bien des produits vivriers qui entreraient dans la consommation de beaucoup de ménages.
Cependant, les consommateurs et les vendeurs des produits vivriers se regardent avec les yeux de faïence, pour cause, la flambée des prix.
Le sac de maïs qui coûtait 22 000 frs, passe aujourd’hui à 32 000 frs. Un litre d’huile passe de 1200 f à 1750 f. Le poisson est devenu une denrée rare.
Les marchands d’alentour se rendent au marché de Bol, certains à bord de véhicules avec de chameaux, chevaux et d’autres sur les ânes (surtout ceux des produits laitiers), viennent de Ville de cette Province telle que Ngouri, Liwa, Baga Sola et les localités voisines telles que Kangalam, Isseirom, Ngarangou, Mealea etc.
Cette flambée des prix des produits vivriers, selon les producteurs, s’explique par le faible rendement dû aux inondations .
Le marché du bétail a dans son sein les bœufs kouri, une espèce dans cette partie du pays, des moutons et des chèvres inondent.
L’ambiance entre les acheteurs et les vendeurs est calme.