L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé à Bol une session de formation et de sensibilisation sur les exploitations et abus sexuels, destinée à son personnel ainsi qu’aux partenaires de mise en œuvre et aux services techniques de l’État.
Les exploitations, abus et harcèlements sexuels constituent une violation des droits fondamentaux, représentant un problème de santé publique majeur en raison de leur ampleur, fréquence et des conséquences qu’ils entraînent pour les survivants. Pour y faire face, la FAO a organisé cette session de formation et de sensibilisation.
Madjilem Estelle, chargée de communication à la FAO, a souligné que cette formation contribue au développement de matériaux et d’outils destinés à renforcer le système de prévention et de prise en charge des cas d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuels. D’une part, elle vise à atténuer les préjudices, et d’autre part, à respecter et honorer la dignité humaine.
« À travers cette formation sur la prévention des EAS, nous mettons en place des garde-fous pour garantir que chacun travaille correctement. Personne ne devrait profiter de sa position dominante pour exiger des faveurs sexuelles en échange d’un service qui consiste à porter assistance aux vulnérables », a-t-elle déclaré.
Le chef d’antenne de la FAO au Lac, Nodjimadji Ngardigal, a apprécié cette formation comme l’une des stratégies essentielles pour atténuer les risques d’exploitation et d’abus sexuels sur le terrain.
Il a exhorté enfin, les participants à suivre avec une attention particulière les différentes présentations qui seront faites et à participer activement à toutes les phases des travaux pour tirer de riches enseignements.