Le baccalauréat tant attendu par les élèves de la terminale débutera dans quelques heures sur l’ensemble du pays. Les sujets dans tous les lèvres tournent autour de cet examen dont la réussite ouvre la porte aux études supérieures.
Partout dans la ville de N’Djamena, des carrefours en allant aux espaces verts et les établissements scolaires, les élèves se retrouvent en groupe pour deviner les sujets susceptibles de venir à la composition. Certains par contre jettent un dernier coup d’œil dans leurs cahiers et d’autres, les retardataires, vérifient leurs numéros de table et de salle.
« Nous sommes prêts pour demain. Nos enseignants nous ont dis que les sujets ne sortent pas en dehors du programme donc on a rien à craindre. On a bien révisé nos cours », déclaré un élève du lycée de la Liberté, optimiste.
Dans certaines salles de classe, des groupes d’élèves des séries scientifiques traitent des exercices des mathématiques, de physique chimie et de biologie. « Nous avons commencé à nous entraîner depuis. Nous faisons juste la révision pour nous rassurer », confie un élève.
Le tour qu’on a fait à travers la ville nous a permis de constater que N’Djamena vit au rythme du baccalauréat et les candidats s’apparentent pour éviter toute surprise. Si d’habitude les élèves fondent leur espoir sur la chance, cette année beaucoup se sont tournés vers le travail.