Une semaine après la réunion des investisseurs organisée à Ndjamena pour trouver un compromis entre le gouvernement de transition à travers le ministère des Finances et du budget et les bailleurs des grandes entreprises implantées à travers le pays sur les taxes et impôts, qui s’avèrent très coûteux, aucun changement n’a été apporté d’où l’augmentation des prix des boissons par la brasserie du Tchad.
Cependant à travers une note publiée en début de semaine, la brasserie du Tchad a décidé d’augmenter légèrement les prix des différentes boissons pour pallier un temps soit peu les impôts que ces derniers trouvent très coûteux.
En effet, 50f a été ajouté sur toutes les boissons fabriquées par les brasseries du Tchad notamment la Gala, gala Ambré, la castel, beaufort light, beaufort lager, 33 export, Guiness, Castel pression et autres.
Vu cette situation, les détenteurs des dépôts, des bars et alimentations ont aussi rehaussé leurs prix à la grande désolation des consommateurs qui ne font que ramasser les pots cassés.
” Je viens dans mon coin habituel avec mes invités et j’étais surpris d’apprendre que la Castel passe de 650f à 750f l’unité, alors que le samedi dernier j’avais pris à 650f. La brasserie augmente de 50f et les bars augmentent aussi à leur niveau, ce n’est pas normal.” Vocifére Aubain, un client à Farcha.
” Le gouvernement se fout de nous. En Janvier dernier seulement, ils ont baissé le prix des bières et cette année ils augmentent à cause des impôts. Nous aussi on arrondit à notre niveau ” affirme un détenteur de dépôt.
Comme lui, Sylvestre ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne veut pas baisser les impôts pour permettre aux investisseurs de venir au Tchad.
” Les investisseurs refusent de venir au Tchad parceque les impôts sont chèrs. Sinon comment comprendre qu’une bouteille d’eau de 1,5l se vend à 500f dans un pays comme le Tchad alors qu’ailleurs ça ne dépasse pas 250f. ” S’interroge t-il.
Tout compte fait, les prix des boissons des brasseries du Tchad ont légèrement augmenté et tout porte à croire que certains bailleurs des entreprises d’eau minérale et autres usines de fabrication de jus et des vins rouges vont suivre le pas.