Au pays de Toumaï en général et plus particulièrement à N’djaména, la capitale, la vente d’eau fraîche, du jus d’oseille et le jus de citron est un fait populaire dans les différents marchés. Cependant, les conditions dans lesquelles ces rafraîchissements locaux sont vendus laissent à désirer.
Il suffit juste de faire un petit tour dans la capitale pour constater le nombre important de ces vendeurs d’eau glacée et autres boissons rafraîchissantes qui sillonnent les rues, les école, les grands carrefours ou encore les marchés pour se débrouiller dans ce commerce et gagner dignement leur vie.
Seulement, ces vendeurs, munis d’un pousse-pousse, vélo ou encore avec de la brouette, ne respectent malheureusement pas les normes sanitaires notamment les règles élémentaires d’hygiène qui manquent cruellement au grand risque des consommateurs.
Les gobelets qu’ils utilisent pour servir les boissons aux clients sont mal entretenus et peuvent facilement transmettre plusieurs maladies d’une personne à une autre. Les bouteilles d’eau fraîche sont souvent ramassées dans les poubelles, les égouts, bravant toute sorte de maladie avant qu’on ne puisse servir de l’eau.
Les jeunes filles et femmes sont plus exposées du fait qu’elles fréquentes régulièrement ces vendeurs d’eau fraîche, du jus de citron et le jus d’oseille.
«Chaque fois que j’arrive au marché, je prends un gobelet de jus d’oseille pour me rafraîchir avant de rentrer, »témoigne Remadji, une amatrice de jus d’oseille.
Cependant selon la nutritionniste Geneviève Ansou, le fait que ces gobelets vont de la bouche d’une personne à une autre, il y a le risque de contracter les maladies telles que l’hépatite B, la tuberculose, le Corona virus et bien d’autres.
«Bien que ces gobelets et autres bouteilles sont lavés avec du savon, certains microbes, bactéries ou encore virus résistent proprement et peuvent se transmettre à plusieurs personnes d’où le risque de consommer ces produits avec les vendeurs ambulants, » explique la nutritionniste.