Le manque d’emploi pousse certains jeunes à créer quelque chose qui pourrait leur rapporter de l’argent.
C’est le cas des réparateurs des engins à deux roues qui inondent les abords des routes à N’Djamena. Mais ces jeunes pour la plupart sont des bricoleurs.
Partout dans les coins et recoins de la ville, sont installés les réparateurs des engins. Toutefois, ces techniciens pour la plupart le font dans l’amateurisme. Certains évoquent le chômage. «Depuis que j’ai obtenu mon diplôme en gestion, je n’arrive pas à trouver un emploi. J’ai réfléchi, je suis allé voir mon oncle qui est réparateur des engins à deux roues. Et après avoir passé un mois à ses côtés, j”ai acheté mes matériels et je me suis installé. Je m’en sors mieux,» justifie Rodrigue.
Bien que ces entrepreneurs se prennent en charge avec cette activité mais, les clients se plaignent de la malhonnêteté et du bricolage de ces réparateurs amateurs.
«Quelqu’un ne connaît son le travail il dit qu’il connaît. Un jour ma moto a fait une panne vers la Place de la Nation, je suis allé vers un réparateur non loin, le gars m’a dit c’est bon. Je démarre arrivé à quelques mètres, la moto ne démarre plus. C’est vraiment de l’arnaque», remarque un motocycliste.
«Je n’ai fait plus confiance aux réparateurs. Lorsqu’on dit tous les techniciens sont malhonnêtes, c’est vrai. Un réparateur qui était considéré comme mon ami a dû vendre mon porte-tout sans mon avis. Quand je demandais, il me disait ce n’est pas encore réparé il manque telle ou telle pièce alors qu’il l’a déjà liquidé», fulmine un N’Djamenois.