Hier lundi 26 septembre, le corps sans vie d’un enfant de 8 ans a été repêché du fleuve-Chari à walia Ngoumna non loin de l’école primaire Jean-Paul II.
C’est la désolation et la tristesse dans la famille de Jonas ce lundi 26 septembre 2022.
« Lorsque je suis partie au marché, j’ai laissé l’enfant en train de jouer avec ses amis chez le voisin. De mon retour comme j’étais prise par la cuisine je croyais que Emma est toujours chez le voisin alors que mon fils est noyé dans l’eau. Je suis désolée », pleurniche la mère de l’enfant noyé.
Entre la maison de Jonas et le fleuve, seulement une digue qui les sépare.
En cette période où les eaux du fleuve montent en puissance, les risques de noyades sont grands. À cet effet, les parents doivent surveiller et protéger leurs progénitures.
«C’est vraiment triste. Regardez un enfant qui s’en va comme ça. Quand on leur dit de ne pas jouer dans l’eau, ils s’entêtent. Partez », un parent s’adressant aux enfants lors qu’on a repêché le corps du petit Emma du fleuve.
« Moi, je pense que les parents sont responsables de tout ce qui arrive aux enfants. Un enfant bien éduqué ne doit pas désobéir à ses parents. Lorsque les parents disent que les enfants ne les respectent pas, c’est une fuite de responsabilité. Qui a mis l’enfant au monde ? », rétorque un autre parent.
Il faut souligner que les cas des noyades sont légion. En fin août, un autre corps d’un jeune homme de 15 ans a été repêché du fleuve face au commissariat du 7eme arrondissement de la ville de N’Djamena.