Une campagne de pulvérisation des ménages à été lancée depuis quelques jours par le gouvernement de la transition à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) pour venir à bout des moustiques dans les domiciles.
Outre la distribution des produits préventifs contre le paludisme lancé en Juin pour les enfants de 0 à 5 ans et la pulvérisation des routes depuis deux semaines par le gouvernement à travers le programme national de lutte contre le paludisme( PNLP), cette fois-ci ce sont les ménages qui sont pulvérisés directement pour soulager un temps soit peu la population des moustiques.
Ce matin du lundi 19 septembre 22, le 1er arrondissement à été à l’honneur. Des dizaines de personne habillées en blouse, casque à la tête et bottes aux pieds ont pris d’assaut les ménages pour la pulvérisation question d’éliminer un grand nombre des moustiques et ainsi lutter efficacement contre le paludisme. Ce projet consiste à faire le porte à porte selon le chef d’équipe Youssouf Tidjani.
«On fait le porte à porte pour pulvérisé les moustiques. On comennce par pulvériser les toilettes puis le salon et la chambre à coucher. Les coins et recoins ne sont pas épargnés, »Dit-il.
Pour lui la population doit se débarrasser des herbes autour de la maison, car ils sont sources des nids des moustiques.
Cependant certaines personnes refusent que leur domicile soit pulvérisé.
«J’ai pas confiance à leur produits. C’est trop toxique et ça nous crée une autre maladie. Je préfère utiliser l’insecticide et dormir sous une moustiquaires imprégnée, » tente de se rassurer un habitant de Farcha qui reste catégorique sur sa décision.
Pendant ce même temps, les hôpitaux et centres de santé ne font que se remplir dû au nombre incalculable des patients atteints du paludisme.
Rappelons que le gouvernement à travers le programme national de lutte contre le paludisme a tout fait depuis quelques années pour venir à bout des moustiques vecteur du palu en multipliant les campagnes de sensibilisation, de prévention, en pulvérisant les routes et les ménages et aussi en partageant à la population les moustiquaires imprégnées.
Mais le résultat demeure pour le moment insuffisant puisque le palu persiste toujours et continue d’endeuiller de plus en plus la population tchadienne chaque année.