À quelques jours de la reprise affective des cours, la plupart des établissements scolaires public comme privé sont toujours dans l’eau.
La rentrée administrative prévue initialement le 15 septembre de chaque année peine à se lancer vu la présence importante des eaux dans les établissements.
Un tour ce jeudi 15 septembre 22 dans les différents établissement scolaire public comme privé de la ville de Ndjamena, nous a permis de constater les dégâts causés par les eaux de pluie.
Du collège la concorde en passant par le lycée d’Amtoukoui, de Gassi ou encore le lycée de Habbena dans le 7eme arrondissement, les salles de classe sont dans une étendue d’eau à des pertes de vue.
L’administration, l’infirmerie et le terrain de sport que comptent certains établissements ne sont épargnés par l’eau dû à la quantité importante de la pluviométrie de cette saison.
D’autres lycées à Farcha notamment le lycée Ibrahim Mahamat Itno ou encore le lycée Moderne de Djougoulier, la cours de l’école et salle de classe par contre sont bourrés des longues herbes qui cachent forcément les reptiles et autres danger qu’il faudrait s’en débarrasser.
Pendant ce même temps, les murs et les salles de classe de quelques établissements scolaires dans les quartiers périphériques de Ndjamena notamment Boutal Bagara, Guilmey et autres sont tombés et demande reconstruction.
En outre, comme les établissements scolaires, les universités de Ndjamena ne sont pas à l’abri de la persistance de la pluie. Cette persistance à obligés les plus hautes autorités de proroger deux fois la reprise des cours prévu initialement le 1er septembre dans les universités.
Pour l’heure, on ne sait toujours pas encore si le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique prolongera la reprise des cours mais tout porte à croire que les élèves ne vont pas reprendre le chemin de l’école le 1er octobre prochain vu l’inondation et la menace persistante de la pluie.