L’Union des Syndicats du Tchad (UST) a lancé une grève sèche de trois jours sans service minimum depuis ce mercredi 7 septembre.
Cependant, dans les structures hospitalières de N’Djamena, cette grève a un impact négatif sur les malades.
À peine lancée, la grève sèche fait des mécontents dans les hôpitaux et centres de santé de la capitale.
Ils sont nombreux, les malades et gardes malades qui attendent impatiemment les soins mais, à cause de la grève le corps soignant est absent. Une situation qui fâche.
«C’est très difficile de vivre dans ce pays. Maintenant les infirmiers sont en grève. Je suis venu avec mon enfant depuis le matin pour le traiter, il n’y a personne. Mon fils souffre du palu depuis 3 jours. Je l’ai amené chez un docteur tchoukou au quartier mais ça ne va. Raison pour laquelle je suis venu à l’hôpital », s’indigne un parent rencontré à l’hôpital de l’Union.
«C’est grave si l’UST ne revoit pas sa position beaucoup de Tchadiens vont mourir. Moi, je pense que le gouvernement s’en fout des pauvres. Maintenant ce sont les pauvres qui en souffrent. Les riches vont se soigner dans des cliniques et à l’étranger. Il faut que les plus hautes autorités pensent un peu au bas peuple », plaide Christian.
L’UST entend poursuivre sa grève jusqu’à satisfaction totale.