Commémorant la date de ce 12 août qui marque la journée de toute la jeunesse du monde entier, le coordonnateur du Mouvement Citoyen le Temps (MCT) Kemba Didah Alain a fait une déclaration à la maison des quartiers de Chagoua.
L’objectif de la commémoration de cette journée selon le coordonnateur est d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les problèmes de la jeunesse et célébrer le potentiel des jeunes en tant acteur et partie intégrante de la société.
Placé sous le thème ”Solidarité intergénérationnelle : créer un monde pour tous les âges”, cette journée permettra à la jeunesse de combattre l’âgisme et construire des liens entre les générations.
«La solidarité entre les générations est essentielle au développement durable.
Nous rendons hommage aux initiatives et aux contributions des jeunes, visant à rectifier les erreurs du monde et à entraîner les autres dans leur sillage. Les jeunes d’aujourd’hui sont les leaders de demain, et savent bien que rien ne changera à moins de se lancer dans des actions concrètes ; ils et elles ont conscience de devoir défendre leurs convictions, » a fait savoir le coordonnateur.
Pour le coordonnateur, les jeunes sont une force positive pour le développement lorsqu’ils reçoivent les connaissances et les opportunités dont ils ont besoin pour s’épanouir.
C’est pourquoi il indique que cette tranche d’âge très engagée socialement a mobilisé toute sa volonté et sa puissance collectives pour s’attaquer à des problématiques qui entravent son épanouissement.
«La jeunesse qui compte plus de 70 % de la population tchadienne doit avoir droit au chapitre. Il n’y a qu’elle et elle seule qui sait ce dont elle souhaite pour le Tchad de demain.
Le Dialogue National Inclusif qui s’ouvre le 20 Aout prochain est un grand rendez-vous de l’histoire de notre pays. Il doit être à l’image de la Conférence Nationale Souveraine de 1993 où l’inclusivité et la souveraineté n’ont pas fait défaut, » a révélé Kemba Didah Alain.
Pour finir, le coordonnateur a jeté un regard triste et solidaire aux victimes des conflits dans la Kabbia et le Guera.
«L’injustice entretenue par certains responsables administratifs et militaires dans nos provinces doit cesser. Le Ministre de la Justice, garde des sceaux, le Ministre de la sécurité et celui de l’administration doivent prendre leur responsabilité et restaurer la paix dans ces contrés et au-delà, sur l’ensemble du territoire national, en cette période aussi fragile. L’apaisement doit être le mot d’ordre à la veille du Dialogue National Inclusif, » a-t-il conclu.