Au Tchad, la corruption sévit dans toutes les couches socioprofessionnelles. Cette pratique s’est largement répandue pour gagner la mentalité des tchadiens.
Autrefois, c’était le cameroun qui était considéré comme le pays le plus corrompu de l’Afrique centrale. Mais la tendance a changé depuis un certain temps.
Outre le favoritisme que les Tchadiens connaissent bien faire, il y a aussi la corruption que ces derniers ont appris au fil du temps.
Dans les administrations publiques comme privées, les banques, les établissements scolaires, ce phénomène s’est érigé en règle de jeu.
Certaines personnes sont obligées de mettre plus d’un million pour être intégrées à la fonction publique. Malgré cela, d’autres ne voient jamais leur nom sur la liste.
Lors des concours et examens, les fainéants offrent des pots de vin pour être admis au détriment des plus compétents. Ces derniers n’ont que les yeux pour pleurer.
Aussi, le comportement des policiers sur les ronds-points et les grands axes de la capitale n’est pas méconnu du grand public. Un mille francs ou deux mille suffisent largement pour régler les situations d’irrégularités.
Le centre d’enrôlement de la carte d’identité nationale et passeport n’est pas du reste. Pendant que d’autres font la queue pour être enrôlés, les corrupteurs eux s’en sortent tranquillement et tant pis pour les autres qui ne se conforment pas à la règle.
Le système éducatif tchadien est à la ruine parceque ce phénomène s’est propagé dans tous les coins notamment les établissements scolaires.
Les directeurs et certains responsables sont corrompus, une occasion pour les élèves irréguliers de passer en classe supérieure. qui ne viennent pas et ils passent de classe en classe supérieure en établissant les faux bulletins, en achetant des notes ou acheter la conscience des chefs d’établissement.
Au niveau des hôpitaux, c’est aussi pareil. Il suffit de glisser une somme supplémentaire à la normale pour s’offrir aisément des services.
Conscient de tout cela, le gouvernement a mis un numéro vert à la disposition de la population afin de signaler tout cas de corruption.
Malgré cela, cette pratique nefaste n’a pas cessé.