Chaque année, les nombres des bacheliers ne cessent de gonfler sur l’étendue du territoire national, estimés en terme de milliers. Le Tchad produit plus de bacheliers et des demandeurs d’emplois que la vulgarisation de d’employabilité.
Cependant, chaque année où vont ces milliers bacheliers comptabilisés tous les ans? Ont-ils réellement accès à des formations de taille et de qualité leur permettant de s’épanouir ? Jouissent-ils réellement de leur succès après plusieurs mois de durs exercices ?
C’est difficile de répondre à ces questions qui semblent être complexes.
Pour plusieurs nouveaux bacheliers, être admis au bac ouvre sans condition la porte aux opportunités et avoir accès aux emplois.
Peu sont ceux donc ces bacheliers qui poursuivent exactement leurs études dans des plus grandes universités ou centre de formation adéquats.
Certains bacheliers dont leurs parents ayant un peu de moyens sont envoyés dans les universités étrangères loin de perturbations de cours par des grêves répétitives ou par l’élasticité de l’année comme c’est le cas dans notre pays. Et à leur retour des études et grâce à leurs différents contacts, ils sont placés à des bons postes et ont accès facilement aux emplois.
Ces bacheliers n’ayant aucun moyen se sacrifient dans les universités tchadiennes et qui par la fin de découragent par l’élasticité de l’année et des conditions déplorables dans lesquelles ils étudient. Certains deviennent par la suite des mototaximen, des ouvriers ou simplement des vagabonds errants.
Il est clair que le Tchad ne dispose pas assez des industries, des sociétés pouvant absorber les nouveaux diplômés, y compris les nouveaux bacheliers pouvant leur permettre d’y travailler et économiser assez de moyens pour continuer leurs études. Mais l’idéal pour le gouvernement est de les encourager positivement.
Un observateur averti de la scène politique explique pour sa part que la jeunesse doit réfléchir à créer ses propres opportunités et non seulement attendre tout du gouvernement.
En contrepied, les jeunes s’indignent que leurs initiatives ne reçoivent aucun encouragement et appui des gouvernants qui ne leur font plus confiance. D’autres expliquent qu’à plusieurs reprises des projets ont été introduites dans plusieurs structures publiques et privées, mais en vain.
Le gouvernement et les personnes ressources financières doivent à cet effet mettre sur pied un certain nombre de stratégies afin de maintenir les nouveaux bacheliers qui poussent chaque jour comme des champignons et absorber ces diplômés afin que cessent les grincements de dents.