« Il est vrai que le pays appartient aux militaires et non aux diplômés et intellectuels.
Il faut comprendre la sortie du Conseiller Ahmat Bedei Tollimi à propos des diplômés au Tchad. Effectivement, le Tchad a plus besoin des militaires que des diplomes intellectuels. Les militaires sont chefs et aussi rois dans ce pays.
Le Tchad demeure l’un des pays le plus militarisé parmi tous les pays que j’ai pu visiter dans le monde. L’armée est visible partout dans les rues et dans toutes les villes du pays.
La police et la gendarmerie sont réduites à presque rien du tout. Même pour la protection des personnalités et institution, rôle réservé à la police, au Tchad, ce sont les militaires qui assurent cette tâche.
Dans les 23 régions que compte le Tchad, 85% sont dirigées par des militaires. Même ceux qui semblent ne pas être des militaires ont tous dans les tiroirs des grades militaires à cela s’ajoutent les dizaines de contrôleurs généraux de police qui n’ont jamais traversé la cours d’une école de police.
Qui dit militaire au Tchad ne peut parler de diplômes donc il est normal qu’on ne veuille pas de diplômés au Tchad mais plutôt de militaires. » Abel Maïna, activiste de la diaspora rentré au pays dans le cadre du Dialogue National Inclusif.