À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de l’Office congolais de contrôle (OCC), Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, a annoncé une série de réformes ambitieuses visant à redresser cette institution étatique. L’objectif : moderniser ses pratiques, en finir avec les détournements, et restaurer son image en tant que pilier de l’économie nationale.
Parmi les mesures phares : la digitalisation et la dématérialisation des procédures. « Le contact direct entre les agents et les usagers favorise les tentations de corruption. Nous allons y mettre fin par la technologie », a affirmé le ministre, lors de son discours tenu le 2 mai à Kinshasa. En modernisant les outils de gestion, il entend assainir les circuits financiers et renforcer la transparence.
Contrats de performance et primes au mérite
Julien Paluku veut également instaurer une culture de résultats à travers la signature obligatoire de contrats de performance pour tous les cadres. « Les grades ne doivent plus être un simple privilège, mais une responsabilité », a-t-il déclaré.
Des gratifications seront accordées aux agents atteignant ou dépassant leurs objectifs, instaurant ainsi une logique de mérite au sein de l’OCC.
Zéro tolérance pour les saboteurs internes
Enfin, le ministre a mis en garde ceux qui freinent volontairement le bon fonctionnement de l’institution. Des sanctions pénales sont prévues à l’encontre des contrevenants. « Vous avez une mission noble. Voilà pourquoi vous êtes impardonnables si vous concourez à l’enterrement de l’OCC », a-t-il prévenu avec fermeté.
Par ces réformes, Julien Paluku veut faire de l’OCC une « mine d’or » pour l’économie congolaise, fidèle à la vision du président Félix Tshisekedi.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale