En visite dans la province du Logone Oriental, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, a présidé une importante séance de sensibilisation dédiée aux acteurs provinciaux du Logone oriental.
L’objectif principal de cette rencontre : mobiliser les forces locales autour des nouveaux textes réglementaires encadrant la protection de l’environnement.
En présence du délégué général du gouvernement, Toké Dadi, le ministre a mis l’accent sur l’importance de la loi n°023/CNT/2024 et de l’arrêté n°022, interdisant formellement la commercialisation et le transport du bois énergie. « La restauration et la conservation des écosystèmes sont des priorités majeures pour le gouvernement », a-t-il déclaré, tout en appelant à une implication collective.
Le ministre a rappelé que si l’État est garant de la politique environnementale, ce sont les populations locales qui en sont les véritables piliers. « Vous vivez au quotidien les effets de la dégradation de l’environnement. C’est à vous de devenir des acteurs engagés de ce combat », a-t-il martelé.
Pour accompagner cette dynamique, une mission nationale d’information et de sensibilisation a été lancée. Elle vise à vulgariser les textes en vigueur et à orienter les populations sur les comportements écoresponsables à adopter.
Au-delà des discours, le gouvernement a pris des mesures concrètes pour appuyer les services déconcentrés. Plusieurs exemplaires de la loi 023 ont été distribués aux participants afin de faciliter sa diffusion dans les zones rurales. En outre, la délégation provinciale de l’Environnement a reçu des motos destinées à améliorer sa mobilité et son efficacité sur le terrain.
De son côté, Toké Dadi a insisté sur la nécessité pour les responsables locaux de s’approprier les textes et de collaborer étroitement avec les techniciens de l’environnement. Il a également souligné le rôle essentiel de la sensibilisation communautaire.
Cette rencontre de Doba s’inscrit dans une stratégie plus large de décentralisation de la gouvernance environnementale, où chaque acteur, du citoyen à l’autorité locale, est appelé à jouer sa partition.