Dans son rapport d’activités couvrant la période de juin 2024 à février 2025, la ministre congolaise de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a annoncé des avancées majeures dans la gestion du système éducatif, notamment grâce à l’assainissement du fichier de paie à Kinshasa.
Selon ce rapport, cette opération toujours en cours a permis de supprimer des milliers d’agents fictifs, générant une économie substantielle de 11 milliards de francs congolais. Une manne financière qui, selon une source au sein du ministère, a été réaffectée à la prise en charge des enseignants jusque-là non rémunérés par le Trésor public.
Outre cet aspect financier, le ministère a souligné les progrès réalisés grâce à l’adoption d’outils numériques pour la gestion des missions d’inspection et la supervision pédagogique. Cette digitalisation a permis d’améliorer considérablement le suivi des établissements scolaires.
Autre fait marquant du rapport : la mise en place d’un système de recrutement des enseignants et de promotion des directeurs d’écoles primaires, basé sur le mérite, dans huit provinces administratives. Une réforme qui, selon les termes du document, marque « une avancée significative vers une gestion plus transparente et équitable du personnel éducatif ».
Ces initiatives témoignent d’une volonté affichée des autorités de renforcer la gouvernance du secteur éducatif en République Démocratique du Congo, tout en répondant aux besoins pressants des enseignants et des élèves.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale