À N’Djari, non loin du Palais des Arts et de la Culture, des femmes battantes exercent un métier aussi pénible que vital : le concassage du béton. Majoritairement veuves, elles se lancent dans cette activité pour subvenir aux besoins de leurs familles, bravant la fatigue et les conditions difficiles.
Le concassage consiste à réduire le béton en petits morceaux, une tâche exigeante qui leur permet de gagner entre 1 500 et 2 000 francs CFA par jour, selon la quantité travaillée. Un sac de béton concassé se vend à 1 000 francs CFA.
” C’est un travail manuel pénible, il faut être courageux pour le faire, mais nous sommes des mères, et c’est grâce à cela que nous arrivons à nourrir nos enfants”, confie Mariam, l’une des concasseuses.
Bien que ce métier soit souvent exercé par des femmes, de nombreux hommes s’y consacrent également, disséminés dans différents quartiers de la capitale. Le concassage, malgré sa dureté, reste une source de revenus précieuse pour ces travailleurs acharnés.