En cette période hivernale, les marchés de N’Djamena sont submergés par la canne à sucre. Cette plante, cultivée pour ses tiges riches en jus sucré, connaît une forte popularité dans la capitale tchadienne.
Principalement consommée sous forme de “canne à bouche”, elle séduit les habitants de tous âges grâce à son goût sucré et rafraîchissant. Plante vivace, la canne à sucre repousse après chaque récolte, ce qui en fait une culture durable.
Elle prospère dans les régions bénéficiant d’une pluviométrie abondante et nécessite de l’eau, de la chaleur et beaucoup de soleil pour se développer pleinement.
Sur les marchés, la canne à sucre est vendue en morceaux à des prix variant entre 50 et 100 francs CFA, selon la taille et la forme des morceaux. Ali, un détaillant, explique : « Je réalise un bénéfice d’au moins 2000 francs par jour. Les prix dépendent des clients, car il y en a pour toutes les bourses : 50 francs, 100 francs, etc. »
Le marché Taradona, situé dans le septième arrondissement, est le principal centre d’approvisionnement en canne à sucre. C’est là que les grossistes et détaillants se procurent la marchandise avant de la distribuer dans les autres marchés de la ville.
Avec sa douceur naturelle et son accessibilité, la canne à sucre reste un incontournable des marchés de N’Djamena, surtout en hiver.