Le vendredi 14 février 2025, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Hassan Bakhit Djamous, a effectué une visite sur le site de reboisement de la Semaine Nationale de l’Arbre 2024, situé au campus universitaire de Toukra. En route, il a également fait un arrêt dans la forêt de Walia, dans le 9e arrondissement de N’Djamena.
Sur le site de Toukra, Hassan Bakhit Djamous a salué la bonne croissance des arbres, soulignant que les efforts conjoints portent leurs fruits. Il a encouragé les responsables à poursuivre ce travail pour garantir un développement harmonieux des plantations. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la lutte contre la déforestation et la désertification, soutenue par le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République.
Cependant, le ministre a noté des manquements qu’il a demandé aux responsables de corriger. Il a également annoncé la création de nouveaux sites de reboisement lors de la prochaine édition pour renforcer ceux déjà existants.
Concernant la forêt de Walia, le ministre a tiré la sonnette d’alarme face à une coupe abusive des arbres et à une occupation anarchique des espaces verts. Il a exhorté les gardes forestiers et fauniques à protéger cette forêt qui est déjà envahie par la population sur près des deux tiers de sa surface.
Pour remédier à cette situation, le ministre prévoit de collaborer avec son homologue en charge de l’Aménagement du territoire pour étudier chaque espace afin d’en limiter l’occupation. Il a insisté sur l’importance d’une surveillance permanente pour préserver les arbres restants.
Hassan Bakhit Djamous a rappelé que la coupe abusive et la commercialisation du charbon dérivé du bois vert sont strictement interdites sur tout le territoire, sauf pour le bois mort autorisé aux cuissons rurales. Le gouvernement a mis en place des mesures d’accompagnement pour garantir cette réglementation. « Nous devons protéger notre patrimoine commun, notre biodiversité et notre écosystème », a-t-il déclaré.
Enfin, il a insisté sur la nécessité d’impliquer les autorités administratives, traditionnelles et religieuses dans la sensibilisation des citoyens à ces enjeux cruciaux.