Le Jeudi 9 janvier 2025, le Comité de Réflexion sur l’ouverture de la filière arabe à l’École Nationale des Techniques d’Élevage (ENATE) a officiellement remis son rapport final au Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, Pr Abderahim Awat Atteib, également Président du Conseil d’Administration de l’ENATE. La cérémonie s’est tenue dans la salle de réunion du ministère, marquant une étape importante dans l’évolution de l’enseignement technique en élevage au Tchad.
Selon le Dr Ousmane Yoskoye Sougouni, Président du Comité de Réflexion, le rapport est le résultat d’un travail collectif rigoureux et inclusif. Il s’appuie sur des consultations approfondies menées avec les acteurs du secteur de l’enseignement, les professionnels de l’élevage, les cadres du ministère des Finances, les experts pédagogiques de l’ENATE, ainsi que les spécialistes de l’éducation et de la formation professionnelle.
Le Comité a formulé des recommandations stratégiques, notamment :
- L’intégration d’une filière arabe adaptée aux besoins spécifiques du secteur de l’élevage.
- La promotion de l’équité linguistique et professionnelle, visant à renforcer l’inclusion au sein de l’enseignement technique.
- La valorisation des compétences locales, tout en prenant en compte les réalités socioculturelles des apprenants.
Ces propositions visent à répondre à la demande croissante de formation dans un pays où l’élevage occupe une place prépondérante dans l’économie et les modes de vie.
Le Ministre, Pr Abderahim Awat Atteib, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du travail accompli et du document remis. Il a souligné que l’ouverture de cette filière arabe représente une avancée majeure pour répondre aux défis de formation dans ce secteur stratégique.
Le Ministre a également exhorté la Direction Générale de l’ENATE à s’atteler rapidement à la mise en œuvre des recommandations pour concrétiser ce projet ambitieux.
Avec cette initiative, l’ENATE se positionne comme un acteur clé de la formation technique et professionnelle en élevage, tout en renforçant son rôle dans l’inclusion linguistique et socioculturelle. Cette réforme pourrait transformer le paysage éducatif du secteur, en renforçant les compétences locales et en s’adaptant aux besoins du marché.