Au marché de Dembé, les poissons sont vendus dans des conditions hygiéniques inquiétant, les étals posés à même le sol. Force est de constater que dans les différents marchés de la capitale où les poissons frais ou fumés jonchent à côté des immondices sous le regard complice de tous.
À titre de justificatif, les vendeuses évoquent le manque de places dans les marchés. Le plus important pour elles, c’est d’écouler la marchandise, peu importe la manière .
Ces poissons sont exposés au vu et au su des agents de la marie, qui ne daignent prononcer un mot.
Au-delà de la pauvreté qui frappe de plein fouet la population, il y a aussi le manque d’hygiène qui les expose aux maladies.
A qui la faute ? La responsabilité est partagée entre les vendeuses, la mairie et le ministère de tutelle, à travers leur silence et inaction qui encouragent ces pratiques.
Pourtant, il y a quelques temps ces vendeuses de poissons ont reçu des étals préfabriqués de la part du ministère de tutelle. Cependant, ils sont inutilisés ou jettés aux oubliettes.
Ne dit on pas que la santé n’a pas de prix ? Alors comment expliquer que dans un tel cas elle est réfourguée seulement au prix d’un tas de poissons frais ou fumés.
Les autorités doivent prendre des mesures idoines pour rémedier à ces pratiques néfastes.
Il est vrai que ces vendeuses prennent en charge des familles mais il est temps de les interpeller sur la notion d’hygiène pour éviter d’exposer d’autres familles à des maladies.
Les autorités assument leurs responsabilités en sensibilisant voire en instaurant des mesures d’accompagnement pour palier à ces comportements néfastes.