Ce jeudi 28 novembre, le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères du Tchad, Abderaman Koulamallah, a mené une délégation comprenant son homologue français, Jean-Noël Barrot, et le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Humanitaires des Nations Unies, M. Tom Flecher, dans une visite cruciale à la frontière Tchad-Soudan. Cette mission vise à évaluer de près l’afflux massif de réfugiés fuyant la violence et l’instabilité dans leur pays d’origine.
La situation est alarmante : plus d’un million et demi de réfugiés sont actuellement accueillis dans l’Est du Tchad, notamment à Adré et dans ses environs. Chaque jour, des centaines de personnes traversent la frontière en quête de sécurité, exerçant une pression énorme sur les ressources locales déjà limitées. Les défis économiques, sanitaires et sociaux se multiplient pour les populations hôtes qui doivent composer avec l’afflux croissant de personnes vulnérables.
Les discussions au sein de la délégation ont souligné l’urgence d’une réponse internationale coordonnée pour faire face à cette crise humanitaire. Les chefs des différentes délégations ont insisté sur la nécessité d’un soutien matériel, financier et logistique pour assurer une aide adéquate à ces réfugiés tout en garantissant la sécurité et le bien-être des communautés d’accueil.
Lors de cette visite sur le terrain, Abderaman Koulamallah a salué le travail remarquable effectué par les organisations humanitaires tant nationales qu’internationales. Il a également exprimé sa gratitude à son homologue français pour son engagement aux côtés du Tchad dans cette période difficile. Les forces de défense et de sécurité tchadiennes ont également été remerciées pour leur professionnalisme et leur humanité depuis le début de cette crise.
Cette mission marque la deuxième descente sur le terrain du ministre d’État, qui s’est engagé à revenir afin de suivre l’évolution de la situation. Cet engagement est en ligne avec les promesses du Chef de l’État tchadien, Son Excellence Monsieur Mahamat Idriss Deby Itno, soulignant ainsi l’importance d’une coopération continue pour faire face aux défis humanitaires actuels.