Ces derniers jours, la circulation dans les principales artères de N’Djaména est devenue une préoccupation majeure. Les embouteillages, qui s’intensifient tant le matin qu’en soirée, transforment le quotidien des écoliers, étudiants, travailleurs, administrateurs civils et militaires, commerçants et débrouillards en un véritable parcours du combattant.
Chaque matin, alors que la ville se réveille et que les habitants se dirigent vers leurs lieux de travail ou d’étude, les routes se métamorphosent et deviennent inaccessibles pour les motocyclistes et les véhicules. Les heures de pointe sont marquées par un flot incessant de voitures qui peinent à avancer. En soirée, le tableau est similaire : des files d’attente interminables s’étendent sur plusieurs dizaines de mètres, parfois même davantage. Cette congestion routière n’est pas seulement source de frustration ; elle compromet également la ponctualité des usagers pour des rendez-vous importants ou des services urgents.
Les agents de la Brigade de Circulation Routière (BCR) se retrouvent souvent débordés face à l’afflux massif de véhicules. Bien que certains axes soient équipés de feux tricolores et de ronds-points pour réguler le trafic, leur efficacité laisse à désirer. La question se pose : pourquoi cette gestion routière est-elle si chaotique ? Le non-respect des règles de circulation par certains conducteurs pourrait-il être une cause majeure ? Ou bien le nombre insuffisant d’agents sur le terrain nuit-il à une régulation efficace ?
La situation est aggravée par l’absence totale de communication officielle sur ce problème croissant. Les usagers restent dans l’incertitude et l’impuissance face à cette crise routière qui semble sans issue. Le manque d’informations claires rend le quotidien encore plus irritant pour ceux qui dépendent des transports pour honorer leurs engagements quotidiens.
La circulation à N’Djaména s’apparente désormais à un véritable casse-tête. Face à une situation qui ne cesse d’empirer, il est crucial que les autorités prennent conscience de l’urgence d’une réponse adaptée et efficace afin d’améliorer la fluidité du trafic et la qualité de vie des citoyens. Des mesures doivent être mises en place rapidement pour éviter que cette problématique ne devienne un obstacle insurmontable au développement de la ville.