Si dans d’autres pays la retraite est synonyme de repos et une période de marquer un arrêt systématique à ses fonctions afin de pouvoir bien gérer sa fatigue, dans notre pays, la réalité n’est pas conçue de la même manière.
Généralement la retraite s’accompagne par la mort, car pour certains c’est un chemin grandement ouvert à cette dernière.
Un enseignant de carrière résidant à Paris Congo dans le 6e arrondissement de la ville de N’djaména voulait écourter sa vie sur terre la semaine dernière en voyant s’approcher à grand pas les échéances de sa retraite.
Le monsieur dit n’avoir pas préparé sa retraite compte tenu du nombre d’enfants qu’il en possède et que malgré les moyens injectés dans leur éducation, personne n’a réussi pour pouvoir le relever.
C’est ainsi que le monsieur voyant un calvaire de la retraite s’approcher, a décidé de mettre fin à sa vie sur terre qui, selon lui, n’aura plus de sens après la retraite. Pour lui, il n’y plus une vie après la mort.
L’un de ses fils, interrogé à cet effet explique que c’est la deuxième fois que son père a décidé de se donner la mort.
« Nous ne connaissons pas véritablement les causes de ses tentatives de suicides. La première fois, ce sont les voisins qui sont venus l’en empêcher. Et la semaine passée, heureusement, il y avait l’une de nos sœurs qui était à la maison. Quand elle a constaté ses actions, elle a poussé un cri et les voisins sont sortis », explique l’un de ses fils.
Face à cette dérive, les responsables en charges de la question doivent faciliter la situation des retraités afin que la perception de leur pension ne soit plus un parcours de combattant.