Le mardi 16 juillet 2024, à N’Djamena, M. Souleymane Abou Souleymane, représentant de la population de Farcha dans le premier arrondissement, a tenu une conférence de presse pour exprimer le rejet catégorique des sanctions imposées par la mairie contre les délégués des quartiers Zaraf et Coq-ville.
Dans sa déclaration liminaire, M. Souleymane Abou Souleymane a fermement condamné les mesures prises par le maire, mesures qui ont également été approuvées par l’administrateur délégué auprès de la commune. Il a dénoncé les sanctions comme étant infondées et injustifiées, précisant que les accusations portées contre les délégués, à savoir l’incitation à la haine tribale et l’implication dans la vie politique, sont dénuées de preuves.
« Ces motifs sont faux et basés sur aucune preuve », a déclaré M. Souleymane Abou Souleymane. Il a également souligné que ces sanctions violent les principes de l’administration publique. « Au nom de la population de Farcha, nous demandons la levée immédiate de ces sanctions », a-t-il exigé.
Le représentant a poursuivi en affirmant que le maire du premier arrondissement, en manquant de défendre les intérêts généraux de la localité, a perdu toute crédibilité pour diriger la commune. Par conséquent, la population de Farcha considère que le départ du maire est essentiel pour préserver l’unité et le bien-être de la commune.
Pour conclure, la population du premier arrondissement appelle les autorités à prendre des mesures contre le maire, accusé de compromettre le bien-être de la communauté.