La direction générale de la Société Nationale de Ciment (SONACIM) a informé son personnel, le 06 juin dernier d’une mise en chômage technique d’un certain nombre de celui-ci. Après la rentrée en vigueur de cette mesure le 15 juin, le personnel déplore le non accompagnement de la direction générale et appelle cette dernière à sursoir sur sa décision de mise en chômage technique.
Cet appel du personnel survient après la tenue d’une assemblée générale les 12 et 14 juin 2024 à Bissi-Keda, une localité située dans la province du Mayo-Kebbi Ouest où l’usine est implantée. Au cours de cette assemblée générale, l’ensemble du personnel de la SONACIM a rejeté unanimement cette décision de mise en chômage technique sans mesure d’accompagnement et d’orientation. Pour la chambre des délégués, ces conditions ne permettent pas un bon départ au chômage technique dont clame la direction générale de la SONACIM.
“La collaboration et la négociation sont les éléments indispensables dans la gouvernance.”, martèle la chambre des délégués. De ce fait, la chambre des délégués demande à la direction de la SONACIM de sursoir sur sa décision et privilégier la négociation dans le but de trouver des solutions satisfaisantes aux deux parties.
Tout en espérant une suite favorable de la part de la direction de la SONACIM, la chambre des délégués envisage mener des actions de grande envergure dans la ville de Pala, chef-lieu de la province du Mayo-Kebbi Ouest et celle de N’Djaména pour se faire entendre.