Dans la nuit du 18 juin 2024, un drame a frappé la localité de Goudji, dans la capitale tchadienne N’Djamena, lorsque des explosions dévastatrices ont secoué un dépôt de munitions, causant des pertes humaines et des dégâts considérables. Selon les derniers rapports, plusieurs personnes ont perdu la vie, incluant des enfants, tandis que de nombreuses autres ont été blessées gravement.
L’incendie initial a provoqué une série d’explosions dans le camp de la réserve stratégique de Goudji, situé dans le 2e arrondissement. Les rues environnantes ont été transformées en champ de débris d’obus, témoignant de la violence de l’événement et de ses conséquences dévastatrices sur les infrastructures locales.
Le drame ne s’est malheureusement pas limité à Goudji. Dans le 8ème arrondissement de N’Djamena, au quartier Diguel, une munition d’arme lourde a déchiré une boutique à proximité de la Légion n°10 de gendarmerie, entraînant la perte tragique d’une personne et blessant trois autres.
Les répercussions de l’incident se font sentir dans tout le centre-ville de N’Djamena, particulièrement dans les 1er et 2ème arrondissements, où des munitions non explosées représentent un danger imminent pour les résidents et les commerces locaux.
Face à cette catastrophe, le président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, a annoncé l’ouverture imminente d’une enquête pour déterminer les causes de l’incendie et identifier les responsabilités. Cette démarche vise à assurer que de telles tragédies puissent être évitées à l’avenir, notamment en évaluant la sécurité des installations militaires stratégiques proches des zones résidentielles.
En attendant, le spectre du danger persiste alors que le magasin de munitions stratégique reste à proximité des habitations, soulignant l’urgence d’une gestion prudente et d’une vigilance accrue pour la sécurité publique.
Cette tragédie à Goudji rappelle cruellement les risques inhérents à la coexistence des infrastructures militaires et des zones habitées, exigeant une action immédiate et des mesures préventives pour protéger la vie et la sécurité des citoyens de N’Djamena.