La bibliothèque de l’ École Normale Supérieure, a servi de cadre ce 12 février 2024pour la commémoration de la journée des enfants soldats par le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats basé au Maroc. Une Conférence-débat a été animée par deux éminents spécialistes en lutte contre le recrutement des enfants Soldats venus du Maroc et du Cameroun. Il s’agit de professeur Abdelkader Filali et Dr Willy.
Selon Les panelistes, les objectifs et les missions en terre tchadien est de s’imprégner des réalités et insérer les enseignants chercheurs dans le processus d’analyse des données et s’approprier les boîte à outils sociaux.
Les panelistes ont félicité le Tchad du fait de traiter son dossier avec courage. Ils ont invité les autres pays à en faire autant. D’après les panelistes, l’on ne peut pas pénétrer dans le phénomène social ou l’histoire sans avoir les boîtes à outils. Car, les dossiers de recrutement des enfants soldats est trop complexe ont-il expliqué.
C’est la mission humanitaire de toute les couches à participer pour sauver la catégorie des enfants qui souffre clandestinement ont-ils relevé. Les panelistes ont annoncé que leur centre arbitrera les chercheurs tchadiens d’ici bientôt et tout chercheur est la bienvenue.
Les motivations de leur centre est qu’ils ont observé que le Droit internationale humanitaire et celui des droits de l’Homme ont des limites par rapport à ce phénomène. Ils ont signé des centaines des conventions et participer à plusieurs conférences qui sont confrontés aux barrières institutionnelles.
Relevant quelques enjeux de ce phénomène, les panelistes ont déclaré que l’Afrique est victime des enjeux épistémologique. l’Afrique doit apprendre à écrire sont histoire, compte tenu de la montée de l’extrémisme violant et de terrorisme, les enfants sont utilisés à des fins négatifs.
Les panelistes estiment qu’il est très important de donner une justice au monde des enfants tout en sensibilisant et déployant les moyens de prévention de ce fléau. Ils ont ensuite invité les participants à participer activement à leurs activités pour répondre promptement au phénomène de l’enfant soldat et sa réinsertion.
Les panelistes de poursuivre qu’ils sont là pour écouter la société civile, observer, apprendre et voir ce qu’ils veulent bâtir ensemble, aussi comment aider à la rééducation et la réinsertion des enfants victimes.