Le 12 février marque la journée internationale de l’enfant soldat. D’après les chiffres des Nations-Unies il y a entre 250 000 et 300 000 enfants soldats à travers le monde dont 120 000 en Afrique où ils sont toujours engagés dans des conflits armés. Ces chiffres place le continent africain à la tête des autres continents.
La plupart de ces enfants sont des mineurs, âgés entre 6 et 18 ans, impliqués dans des guerres. La communauté internationale condamne unanimement le recrutement et l’utilisation des enfants dans les conflits armés.
Il y a plus de 20 ans, la convention relative aux droits de l’enfant interdisant leur implication dans les conflits armés a été adoptée par la communauté internationale. Malgré cette convention et d’autres efforts en ce sens, le nombre d’enfants soldats en Afrique ne fait que grimper.
Le Tchad a signé en 2011, un plan d’action avec les Nations-Unies dont l’objectif était de combattre l’implication des enfants dans les champs de bataille. Ce plan d’actions signé avec les Nations-Unies a permis au Tchad d’être retiré de la liste des pays figurant dans le rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur les enfants soldats et les conflits armés en 2014.
Toutefois, les crises socio-économiques et politiques que traverse le pays peuvent pousser les jeunes à s’engager contre leur gré dans les conflits armés tout ignorant les conséquences physiques et psychologiques que cela peut leur entraîner.