«L’eau c’est la vie», a-t-on coutume de le dire. Mais à Pala, la population meurt de soif faute d’eau. Les habitants de cette ville ne savent à quel saint se vouer face à la situation très délicate dûe au manque d’eau dans la ville.
Les robinets deviennent de plus en plus secs. L’eau n’y coule pas, et parfois par secteur. Les habitants de la Pala, chef-lieu de la province du Mayo-Kebbi Ouest font face à un manque criard d’eau depuis des années.
L’eau des forages ou des puits se vend à prix d’or. Le bidon de 20 litres se vend à 100 FCFA voire plus. Les vendeurs de ce précieux liquide profitent de l’incapacité de la Société Tchadienne des Eaux à alimenter la population en eau pour faire de la surenchère. Le prix en gros d’un porte-tout de 8 bidons est fixé entre 800 à 1000 F. Malgré cela, les vendeurs se font très rares.
Pendant que les uns pointent du doigt l’incapacité de la STE à offrir de l’eau à la ville, d’autres sont plutôt nostalgiques de l’ancienne équipe gérante qu’est la Mairie.
Ils estiment que depuis l’arrivée de la STE, la population meurt de plus en plus de soif alors que le slogan même de cette société est : «L’eau c’est la vie.»
«À Pala, l’eau reste la denrée la plus rare à trouver. Les plus hautes autorités ne tiennent pas leurs promesses, depuis des décennies on nous parle de la construction d’un nouveau château mais cette promesse peine à se concrétiser et la population souffre vraiment de cette situation.», s’indigne un interviewé.
«Comment comprendre qu’une ville comme Pala n’est pas régulièrement alimentée en eau ?», s’interroge une habitante du quartier Sara 2.