Vivre à N’djaména c’est vivre le tout sauf rien. La cité capitale est devenue une ville où rien ne marche. La cherté de vie, les inondations, l’insécurité, etc. sont le lot quotidien de tous les N’djaménois.
Il ne fait pas bon vivre à N’djaména, la vitrine de l’Afrique tant parlées par les plus hautes autorités de la République. Tout ce qui se passe dans cette ville rend la population nerveuse voire belliqueuse. La population de la ville fait face à d’énormes difficultés allant de la cherté de la vie en passant par les inondations, les embouteillages, les délestages, etc.
Dans les marchés, les prix des denrées de première nécessité connaissent une flambée chaque jour au grand dam de la ménagère qui n’a que les yeux pour pleurer face à cette situation. Car, son panier flotte. Les opérateurs économiques fixent les prix comme bon leur semblent et les autorités de la République gardent un silence sans précédent devant cette situation.
Non seulement les habitants de la ville de N’djaména font à ces différentes difficultés qui rendent déjà la vie impossible, mais ils connaissent une autre grande difficulté qui n’est pas la moindre : l’insécurité grandissante qui s’observe ça et là sous l’œil impuissant des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Les militaires créent la psychose laissant croire comme si le pays est en état d’urgence. Des paisibles citoyens agressés, leurs objets arrachés, ils sont tués comme si leur vie ne valait la peine.
Des tas d’immondices s’observent partout dans la ville dégageant des odeurs nauséabondes et polluant l’environnement. N’djaména est une ville sale, qui manque des routes. Les moustiques d’un côté, le paludisme de l’autre qui n’épargne personne et à l’origine de nombreux cas de décès dans les hôpitaux.
Parmi les habitants, des questions taraudent quant aux différentes souffrances ou difficultés qui sévissent à N’djaména. Beaucoup se demandent si toutes les souffrances de ce monde ont été envoyées dans cette ville. N’djaména rend la vie dure aux citoyens.