Les Tchadiens dans leur ensemble et en particulier les N’Djaménois espéraient avoir de l’électricité en permanence mais surtout une meilleure qualité de couverture électrique avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante à la tête de la Société Nationale d’Électricité. Malheureusement, c’est sans compter sur la qualité de fourniture qui leur est réservée.
Depuis quelques jours, certains quartiers de la capitale sont plongés dans l’obscurité. Beaucoup de quartiers ne sont pas alimentés depuis des jours ou alimentés tard la nuit et subissent des coupures intempestives très tôt le matin. Cette situation rend les choses complexes aux usagers. Des questions taraudent la tête de ces derniers mais sans réponses.
Beaucoup d’usagers se lamentent de cette situation et font un lien avec leurs activités. Ils estiment que la SNE est incapable de fournir une électricité de qualité à tout le monde. Le quotidien des Tchadiens et des N’Djaménois en matière d’électricité semble être l’un des nombreux calvaires dont ils font face. De jour comme de nuit l’électricité est au abonné absent. Ils subissent la canicule en l’acceptant sans aucune solution.
“La SNE a mis notre quartier dans les oubliettes, sinon comment comprendre qu’elle nous alimente vers 01h-02h et très tôt le matin il y a coupure ? Et là depuis quelques jours on n’a plus d’électricité.”, commente un habitant d’Atrone dans le septième arrondissement de la capitale.
Un autre, quant à lui, estime que c’est inadmissible qu’un pays qui aspère au développement n’arrive pas à alimenter sa population convenablement en couverture électrique. Il ajoute que si l’électricité est là, la qualité laisse à désirer. Car, les baisses de tentions causent énormément des dégâts sur les appareils électriques. “Franchement, entre les coupures et la mauvaise qualité de couverture, la SNE n’est plus dans ses missions d’alimenter la population en électricité mais plutôt la plonger dans le noir total.”, conclut-il.
Face à cette crise d’électricité qui impactent négativement les ménages et quelques activités du secteur informel, ces derniers trouvent des solutions alternatives pour pallier ce problème. Les uns utilisent des groupes électrogènes et les autres les panneaux solaires pour s’alimenter en électricité que la Société Nationale d’Électricité est incapable de leur fournir.