Depuis quelques jours la pluie se raréfiait dans la capitale et cela a conduit le Président de Transition à exhorter les confessions religieuses d’implorer la grâce de Dieu pour une abondance en pluie. Deux jours après cet appel, une grosse pluie s’est abattue sur la ville et les habitants se retrouvent en train de marcher dans les eaux.
Comme d’habitude, il suffit d’une grosse pluie pour que les habitants de la cité capitale se retrouvent dans les eaux. La ville de N’Djaména et ses habitants n’échappent jamais à la problématique d’inondations à chaque saison des pluies. Les quartiers périphériques et même les grandes artères de la ville sont inondés obligeant ainsi les habitants à plonger leurs pieds dans les eaux pour pouvoir vaquer à leurs occupations.
Aucun arrondissement de la ville n’est épargné par cette situation. Les routes bitumées comme celles des avenues Mbaïlemdana, du 10 octobre en allant vers Dembé et bien d’autres sont chaque fois inondées quand il pleut. Pour les routes des quartiers périphériques, le constat est très lamentable. Les populations de ces quartiers passent la majeure partie de la saison de pluies en train de marcher dans les eaux.
Pour beaucoup, quelles que soient les solutions apportées, la question d’inondations va demeurer. Car, selon eux, les canalisations de la ville ont été mal faites et dans certains coins les caniveaux ne sont pas curés ou n’existent pas. Ils estiment que la question d’inondations dans la ville de N’Djaména est une question très ancienne mais ces dernières années les inondations montent en puissance surtout celles qu’a connues la population en 2022 étaient révélatrices.