Lors de sa visite de travail dans le Mandoul avec pour objectif de faire le suivi et l’évaluation du processus de la révision du fichier électoral, le ministre de l’administration du territoire, de la décentralisation et de la bonne gouvernance Limane Mahamat a rencontré ce 07 août toutes les sensibilités impliquées dans l’organisation des opérations de révision du fichier électoral.
Occasion pour le gouverneur de la province du Mandoul, le contrôleur général de police Adoum Forteye Amadou, de faire le bilan à mi-parcours qui est de 59,52% malgré les difficultés rencontrées.
Bondissant sur ces difficultés, Mme Ndoadoumngué Elyse chef de mission de la CONOREC dans le Mandoul de dire que les défis majeurs à relever sont le recrutement des agents enrôleurs de Ndjamena pour les déployer en province a mécontenté plus d’un et cela ne facilite pas le bon déroulement du processus.
Pour elle, les recommandations à prendre en compte sont les suivantes : le recrutement des agents enrôleurs sur le plan local réduirait le coût et les risques, l’implication de toutes les forces vives, des chefs de cantons et villages mais aussi des forces de défense et de sécurité dans le processus pour une bonne sensibilisation, que les chefs des unités administratives mettent à la disposition des agents du carburant pour le bon fonctionnement du service.
Attentif aux difficultés évoquées, le ministre de l’administration du territoire, de la décentralisation et de la bonne gouvernance Limane Mahamat déclare que le processus électoral concerne tout le monde sans distinction de race, ni ethnie sans appartenance politique car sous la transition, il n’y a pas de parti au pouvoir.
Le ministre de renchérir que les chefs des unités administratives doivent prendre leur responsabilité car tous ceux qui sont déployés sur le terrain ont accepté les conditions de travail donc il ne faut pas les caresser dans le sens des poils. Aussi, ils doivent être eux-mêmes sur le terrain mouillant chemise et gandoule pour la réussite du processus.
Il n’est pas question de rester au bureau et compter que sur l’argent sans travailler. Ceux qui se ridiculisent en soustrayant de l’argent destiné au travail sans faire le travail seront juger à la fin du processus et tous ceux dont les résultats ne seront pas à la hauteur de l’attente se verront dégagés par les méritants car l’État ne fait pas la politique de la médiocrité, clashe le Ministre.