Le feu de circulation routière, aussi appelé feu tricolore est un dispositif permettant la régulation du trafic routier entre les usagers de la route, les véhicules et les piétons.
Installé dans les grandes artères et les grands carrefours de la capitale, le feu tricolore est rarement pris en compte par les usagers de la route. Les motards, les automobilistes, etc. ignorent presque le respect du feu tricolore qui est installé dans les grands axes pour rendre la circulation plus fluide aux usagers.
Les N’Djaménois respectent par intermittence les signalisations de passage ou d’arrêt du feu de circulation. Très pressés dans leurs courses, les usagers de la route foulent aux pieds la réglementation du feu tricolore. Ce comportement est tout simplement un acte d’incivisme d’un autre âge.
Pour beaucoup, le feu tricolore n’est pas intégré dans la pratique comportementale des usagers de la voie publique. Le non respect de cet outil qui permet de contrôler et d’orienter les mouvements des uns et des autres venant des directions différentes s’explique par le fait qu’il n’est pas installé dans tous les carrefours de la ville.
Il y a un tel incivisme dans le comportement des usagers que ceux et celles qui respectent le feu tricolore font l’objet des moqueries ou des railleries comme : “c’est un je connais mon droit”, “il retarde les gens pour rien” ou encore “c’est pour dire qu’il est plus intelligent que les autres”.
Le feu tricolore n’est pas installé pour retarder la circulation mais plutôt c’est pour la rendre plus fluide et de permettre aux uns et aux autres de circuler en toute sécurité. Aller vite tout en ignorant les signalisations du feu de circulation routière est un grand risque alors le respect de cet outil sauve des vies et donne plus de sécurité sur la voie publique. D’ailleurs, ne dit-on pas que “qui va lentement va sûrement ?”.