Les quartiers se trouvant à la périphérie de la capitale sont presque dans l’eau. Les deux grosses pluies qui se sont abattues sur la capitale ont inondé plusieurs coins de la capitale.
A peine quelques pluies tombées, les habitants de plusieurs quartiers de N’Djaména se trouvent dans les eaux. Des routes, des concessions et même des marchés se retrouvent dans les eaux empêchant les habitants de marcher en toute sécurité et assurance. Car, ils craignent de trébucher sur des routes glissantes.
Partout, les habitants marchent dans les eaux pour se déplacer d’un endroit à un autre. Dans certaines maisons, c’est le résonnement des motopompes qui évacuent l’eau qu’on entend. D’autres par contre utilisent les seaux et autres récipients comme moyen d’évacuation.
Les routes sont impraticables. La route quittant d’Ambatta passant par Gassi, Atrone est presque impraticable, si ce n’est emprunter par des piétons courageux et des motocyclistes. Cet axe est déserte par les bus qui desservent les habitants de ces quartiers. La circulation dans ces coins est un casse-tête chinois pour les usagers.
Chaque année, les habitants de la ville de N’Djaména sont victimes des inondations mais rien ne change. Les autorités attendent toujours que la situation s’empire avant de tenter d’apporter une solution. Des réunions de crise se tiennent mais rien de concret sur le terrain. Habitués à ces incessantes situations, les habitants marchent et nagent dans ces eaux pour vaquer à leurs occupations.