A travers un communiqué de presse signé le 20 mai 2023 par le président intérimaire de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) Adoum Mahamat Boukar déplore la dégradation de la situation des droits de l’homme au Tchad.
La Ligue Tchadienne des Droits de I’Homme ( LTDH) constate avec désolation la dégradation continuelle de la situation des droits de l’homme au Tchad en général et particulièrement dans la zone méridionale depuis un an. Cette situation qui maintient le Tchad parmi les pays où les droits de l’homme sont foulés au pied et le droit à la vie n’est pas sacré.
« La LTDH constate avec regret l’incapacité du gouvernement de transition à gérer le pays. Les responsables de cette situation de descente aux enfers des citoyens tchadiens se trouve dans l’appareil d’État », relève le communiqué. Sinon, comment peut-on nommer des incapables pour gerer nos provinces? comment les hommes armés peuvent-ils écumer les villes et les villages,traverser les frontières et exécuter des paisibles citoyens des années durant sans que l’État s’il en existe ne soit pas capable d’endiguer le Phénomène ? », s’est interrogé la LTDH.
Le communiqué de poursuivre que cette situation doit cesser et les responsables de la transition doivent arrêter les répressions des forces de défense et de sécurité sur nos populations. Car, dit-elle, cette méthode remet en cause chaque jour le vivre ensemble et la création d’une nation tchadienne.
Pour elle, ce qui se passe dans la partie méridionale du Tchad n’est rien d’autre qu’une politique d’extermination bien organisée qui rappelle le septembre noir.
Pour finir, la LTDH demande, à travers le communiqué, aux Nations-Unies de mettre le Tchad sous observation afin de prévenir les génocides et d’engager des sérieuses dialogues avec les groupes armés.