La ville d’Abéché connaît depuis quelques temps un problème récurrent d’eau potable. Le pousse-pousse de 10 bidons qui se vend auparavant entre 600 et 750 FCFA est vendu aujourd’hui entre 2000 et 2500 FCFA. Le citoyen lambda ne sait pas à quel saint se vouer.
Face à cette situation lamentable, les acteurs de la Société Civile du Ouaddaï se sont penchés sur cette question.
Pour Mahamoud Mahamat Ali, président de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (ATPDH) du Ouaddaï, la responsabilité est partagée et que pour faciliter l’accès à l’eau potable, la Mairie et les personnes de bonne volonté doivent fournir plus d’efforts pour ravitailler la population en eau potable.
Le Porte-parole premier adjoint de la Plateforme des Organisations de la Société Civile de la Province du Ouaddai (POSOC/PO), Mahamat Ali Moukhtar, quant à lui, indique que la ville d’Abéché souffre de pénurie d’eau en cette période comprise entre mars et juin de chaque année. A cet effet, il invite le gouvernement a remédié ce problème le plus vite que possible.
L’eau est une source de vie, le gouvernement doit trouver une solution à l’immédiat pour cette situation caniculaire qui ravage la ville d’Abéché depuis un certains temps.